Vos enfants regardent trop la télé et bavent sur l'écran en regardant la pub du calendrier de l'Avent Kinder, mais vous êtes trop radine ou trop fauchée ou trop adepte de la décroissance (rayer les mentions inutiles) pour en acheter un ? Ce message est pour vous !

Suite à des demandes répétées de mes deux bambins j'ai bien essayé de leur expliquer que dans le calendrier Kinder il n'y avait qu'UN chocolat par jour alors qu'ils sont DEUX, mais Grand Garçon m'a répliqué doctement qu'il suffisait d'acheter deux calendriers. Imparable. Mon fils est génial. Après une mise au point sur la crise des subprimes, l'endettement des pays de la zone euro et la très probable dégradation du triple A de la France par les agences de notations, j'ai conclu qu'il était bien plus raisonnable de fabriquer nous-mêmes ce satané calendrier de l'avent, afin de réduire notre déficit et d'appliquer une politique d'austérité. D'autant que nous deviendrons bientôt l'atelier de la Chine et qu'il est donc plus que temps pour des enfants de respectivement 3 ans et demi et bientôt 6 ans de savoir produire des biens manufacturés.

Matériel :

- un support en osier pour faire grimper les plantes.

- quelques branches de persistants (pour moi : des branches de cèdre) à accrocher à la structure

- divers papiers d'emballage : papier cadeau, papier de soie, papier kraft (les sacs utilisés par les primeurs par exemple).

- des morceaux de rafia

- de petites boîtes de récup' (médicaments, allumettes, échantillons de cosmétiques... tant que la boîte n'a pas été en contact direct avec une substance douteuse, bien sûr)

- de quoi remplir les boîtes et ballotins : pour moi ce sont des bonbons achetés à Halloween qui n'avaient pas été finis.

- du papier un peu épais pour réaliser les petites cartes

- un poinçon pour trouer les cartes

- un stylo de couleur (ici : bronze) pour écrire les chiffres

Et voilà ce que ça donne :

J'espère juste que les chats ne regarderont pas trop la pub pour le calendrier "Gourmet Gold" (mais jusqu'où les responsables marketing iront-ils ???)

Le bagel, petit sandwich new-yorkais inventé par les immigrés juifs de l'Europe de l'Est, est semble-t-il furieusement tendance. D'abord parce que les vendeurs de bagels se multiplient (à Lyon, on en compte au moins 5), ensuite parce que même MacDo s'y met (si quelqu'un a goûté... je me demande si ça ressemble aux vrais bagels ou si c'est juste des hamburgers avec un trou au milieu).

Bref, je m'y suis collée. Mais pas question de passer des heures à pétrir la pâte avec un tablier "à la meilleure maman du monde" parce que, bon, quand même, on n'a pas que ça à faire non plus. Donc j'ai concocté une recette qui marche à la machine à pain, à partir de plusieurs sites.

BAGELS à la machine à pain

Préparation : 1h45
Cuisson : 20 min

Sur la photo les bagels sont parsemés de pavot et de graines de lin car je n'avais pas de sésame. Je ne recommande pas la graine de lin que je trouve trop dure et qui a tendance à tomber après cuisson.

Ingrédients (pour 10 bagels) :

Pour la pâte :

- 500 g de farine

- 1 sachet (11 g) de levure de boulanger sèche

- 15 cl de lait tiède

- 5 cl d'eau tiède

- 1 jaune d'œuf (pour enduire les bagels avant la cuisson)+ 2 blancs légèrement battus

- 1 cuillère à soupe rase desel

- 1 cuillère à soupe rase de cassonade

Pour pocher les bagels :

- une grande casserole d'eau

- 1 cuillère à soupe de cassonade

- 1 cuillère à soupe de fécule de maïs (type « Maïzéna »)

Préparation

Mettre les ingrédients de la pâte dans la machine à pain, dans l'ordre préconisé par le constructeur. Pour ma machine Moulinex c'était dans l'ordre suivant : eau, lait, sel, cassonade, les blancs d'œufs légèrement battus, la farine et la levure. Lancer le programme « pâte levée ».

Quand la pâte a levé, former un long boudin de pâte et couper 10 tronçons d'égale épaisseur. Former une boule avec chaque tronçon, l'aplatir légèrement et faire un trou au milieu avec un doigt. Élargir le trou en faisant tourner le bagel autour du doigt (on obtient des cercles de pâte de 15 cm de diamètre avec un trou de 5 cm de diamètre).

Préchauffer le four à 210°C (thermostat 7).

Mettre dans la casserole d'eau la cassonade et la fécule de maïs et faire chauffer. Quand l'eau frémit, pocher les bagels 2 par 2.

Les poser sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, les badigeonner de jaune d'oeuf et les parsemer de graines de pavot, de sésame, d'oignons grillés, de fromage rapé etc.

Les faire cuire environ 20 min au four jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.

Une fois qu'ils sont froids, il ne vous reste plus qu'a couper les bagels en deux et à les garnir par exemple avec les mélanges fromage frais/aneth/saumon fumé/salade ou fromage frais/jambon/pickles/tomate.

Pour la fête des petits monstres, l'Homme et moi nous sommes lancés dans la confection de cupcakes. Nous avons adapté une recette de base et avons remplacé les colorants alimentaires (déjà bien présents dans les bonbons) par des colorants naturels.

Horribles mini-cupcakes : choco-zombie glaçage pistache, citrouille aux agrumes, ossement-vanille glaçage encre de seiche.

Matériel :

- caissettes à mini-cupcakes (trouvées à l'hypermarché pour une bouchée de pain)

- moule à mini-muffins ou, à défaut, moule à cannelés

Ingrédients pour 8 personnes

Pour les cupcakes :

- 350g de farine

- 4 œufs

- 200g de beurre mou

- 180g de sucre

- 25cl de lait

- 1 sachet de levure chimique

- Pour les cupcakes ossement-vanille : 1/2 cuillère à café d'extrait de vanille (liquide ou en poudre)

- Pour les choco-zombies : 100 gr de chocolat pâtissier

- pour les citrouilles-agrumes : le zeste d'une orange non traitée et une cuillère à café d'arôme naturel de citron.

Pour le glaçage :

- 200g de sucre glace

- 90g de beurre fondu

- une capsule d'encre de seiche (en vente chez les poissonniers) pour les ossements-vanille

- un demi-verre de mélange de jus de carotte et d'orange qu'on aura fait réduire pendant quelques minutes sur le feu pour qu'il soit plus concentré pour les citrouilles agrumes

- une cuillère à café de pâte de pistache pour les choco-zombies

- pâte d'amande verte pour les queues des citrouilles, pâte d'amande blanche pour les dents des zombies et les os, pépites de chocolat pour les yaux des zombies

Préparation du glaçage :

Mélanger le beurre fondu et le sucre glace. Diviser le mélange en 3 parts égales. Ajouter à la première partie un peu d'encre de seiche, juste assez pour que le mélange soit noir, pas trop car cela donne un goût salé au glaçage. Dans la deuxième partie du glaçage, ajouter la réduction de jus de carotte et d'orange une fois qu'il a refroidi . Enfin, dans le reste du glaçage ajouter la purée de pistache. Reserver dans un endroit frais.

Préparation des gâteaux :

Préchauffer le four à 180 degrés

Dans un récipient, mélanger le sucre et le beurre mou jusqu'à l'obtention d'une pommade. Ajouter les oeufs un à un. Bien mélanger.

Ajouter la farine et la levure. Enfin, ajouter le lait.

Diviser la pâte en trois. Dans une partie ajouter la vanille, dans une autre le chocolat fondu et dans la dernière le zeste d'orange et l'arôme citron.

Placer les caissettes en papier dans les alvéoles du moule et les remplir aux 3/4 avec la pâte. Enfourner pour 12 min.

Attendre 2 minutes avant de démouler.

Détendre les glaçage avec quelques gouttes d'eau si besoin. Mettre le glaçage noir sur les cupcakes vanille, le vert sur les cupcakes chocolat et le orange sur les cupcakes agrumes. Ajouter les décorations en pâte d'amande et en pépites de chocolat.

Deuxième round de la préparation d'Halloween : les costumes.

Grand Garçon a choisi de se déguiser en zombie donc je me suis lancée dans une customisation de vieux T-shirt taché.

Oui, je sais, on voit bien les taches mais après tout les zombies ne sont pas connus pour leur usage compulsif de l'eau de javel ou du détergent.

Matériel

- un T-shirt

- une feuille de calque

- un stylo spécial textile, qui s'efface à l'air (on en trouve dans les fournitures pour patchwork)

- un feutre pour textile

Déroulement des opérations

- Décalquer des parties de squelette comme si elles apparaissaient sous une déchirure du T-shirt. pour ma part j'ai dessiné toute une cage thoracique avant de choisir les "meilleurs morceaux".

- Poser le calque sur le T-shirt et repasser sur les traits avec le stylo pour textile qui s'efface à l'air. Il faut bien appuyer pour que le stylo traverse et qu'il laisse une trace sur le T-shirt.

- Repassez les traits au feutre spécial textile et colorier les parties entre les os en noir.

Et voilà un élément de déguisement facile et rapide à réaliser. Pour les ados on peut rajouter des taches de sang ; Grand Garçon étant encore petit (malgré son surnom) j'ai voulu éviter les détails trop gores. Il ne restera plus qu'à trouver un vieux pantalon à effilocher, puis à maquiller et à décoiffer le marmot.

Oui, Halloween est une fête anglo-saxone et nous n'avons aucune origine anglo-saxone connue. Oui cette fête a sûrement été importée par les industries du bonbon, des déguisements et des farces et attrapes. En même temps Noël c'est chouette pour les marchands de jouets et Pâques pour les fabriquants d'oeufs en chocolat. Et puis, avouons-le, dans la famille Cocotte nous sommes parfaitements opportunistes en matière de fêtes et prêts à saisir n'importe quel prétexte pour bricoler des décorations et s'en mettre plein la panse.

Maintenant que le débat est clos, il est temps de préparer la petite réception prévue le 31 pour mes deux monstres et leurs amis. La première étape est la piñata, parce qu'il faut prévoir le temps de séchage entre les couches de papier journal. Pour la partie technique, je n'ai rien inventé puisque j'ai éhontément pillé les idées de C'est maman qui l'a fait, un excellent blog. La "Cocotte touch" consiste à enlever le ballon de baudruche quand le journal n'est pas trop rigide, à enfoncer un peu le dessus de la piñata et à rajouter du papier journal sur les côtés pour casser l'effet ovale du ballon. J'ai aussi rajouté en haut un morceau de tube en carton (un de ceux qu'on trouve quand on a dévidé son essuie-tout) recouvert également de papier collé.

Pour la finition, j'ai peint la piñata en orange pour ne pas voir le papier journal à travers le papier mûrier que j'avais choisi en dernière couche. Enfin j'ai peint la "tige" en vert avant de rajouter du bolduc vert autour, puis les yeux, le nez et la bouche en noir.

Dans mon panier bio de l'AMAP (association de maintien d'une agriculture paysanne) il y avait entre autres cette semaine des haricots coco. Le visage des marmots s'est illuminé quand ils ont vu cela, ils allaient pouvoir s'adonner à leur passion, l'écossage des haricots. Une fois l'opération terminée, il fallait trouver une recette et j'ai tenté une innovation : un plat de cuisine fusion, une réinterprétation "made in France" du fameux chili con carne. Et hop, voilà le résultat :

Chili con haricots coco

pour 4 personnes

Temps de préparation : pas grand chose mis à part le temps d'écossage des haricots coco et l'éminçage des oignons, comptez 15 min.

Temps de cuisson : 2h15. Oui c'est long, mais si on fait plus court les haricots sont trop fermes.

Ingrédients

500 g de haricots coco frais écossés (ça doit faire environ 700 g de haricots non écossés)

900 g de tomates bien mûres

1 poivron rouge

250 g  de boeuf hâché

2 oignons rouges

2 gousses d'ail

du piment d'Espelette

Une branche de thym, une branche de romarin, une feuille de laurier

un bouillon de volaille (un cube mélangé à environ 40 cl d'eau chaude)

huile d'olive

sel

Préparation

- Emincer les 2 oignons rouges et les faire revenir sur feu moyen dans une cuillerée à soupe d'huile d'olive.

- Pendant ce temps, laver, épépiner et couper en petits morceaux le poivron rouge. Les ajouter aux oignons et laisser cuire en remuant de temps en temps, jusqu'à ce que les oignons commencent à caraméliser un peu.

- Peler les tomates et de les couper en morceaux. Les mettre dans la poêle avec les oignons et le poivron. Ajouter les haricots écossés, le thym, le romarin, le laurier et deux pincées de piment d'Espelette. Attention, il ne faut pas saler tout de suite, il semble que le sel fasse éclater les haricots. Laisser cuire le tout 15 min à feu moyen, le temps que les morceaux de tomates forment une sorte de coulis.

- Couvrir de bouillon de volaille et laisser cuire 1h45 à feu doux, à découvert.

- Saisir  le boeuf hâché dans une poêle puis le rajouter aux haricots et laisser cuire encore 15 min.

- En fin de cuisson, rectifiez l'assaisonnement en ajoutant du sel et éventuellement du piment d'Espelette.

Si tout se passe bien, vous obtenez un plat très savoureux, nourrissant, avec un léger goût sucré grâce aux oignons rouges et au poivron.

Non il ne s'agit pas d'un coup de gueule contre le langage SMS ou les fautes d'orthographe mais d'un coup de pouce pour les parents qui n'osent plus prendre un café au bistrot du coin avec leur progéniture qui risque à tout moment de se rouler par terre. Tout d'abord, sachez que je compatis. Non que je sois concernée par ces problèmes, moi qui ai deux merveilleux angelots obéissants et calmes (l'espoir fait vivre), mais je suis consciente que certains peuvent rencontrer ce type de problème. Amis parents, ne désesperez point, la terre promise où vous pourrez siroter un thé au jasmin sans strabisme divergeant pour surveiller les monstres existe. Elle se trouve à Lyon, au pied de jardins verdoyants, dans la montée de la Grande Côte (au 53 exactement).

La Ka'fête ô mômes est un café familial avec boissons, gâteaux au goûter, menu à midi, le tout de préférence bio, et surtout plein de jeux pour occuper les farfadets facécieux que sont nos mômes. La déco est colorée, les serveurs ne sont autres que des parents puisqu'il s'agit d'un café associatif, et franchement je me suis régalée avec mon assiette garnie de tarte salée, de crudités et pesto. Bref, la marmaille est contente, les parents itou.

Le lieu propose aussi des ateliers pour enfants (Grand Garçon a beaucoup apprécié la peinture au sable avec Philippe) et on peut y organiser des goûters d'anniversaire (spéciale dédicace à ma copine Y et à l'anniversaire de son Zozo). Le site de la Ka'fête ô mômes mentionne aussi une garderie.

Finalement, cette Ka'fête n'a qu'un seul défaut : elle est trop loin de chez moi.

Pour conjurer le blues de fin de vacances et pour repousser le moment où il va vraiment falloir se remettre au boulot, je me suis lancée dans la customisation des pantoufles du Petit Lu et d'un blouson en jean pour Grand Garçon. Contre toute attente ce dernier, fan de pirates et autres squelettes, a choisi un tissu avec de petits hérissons mignons que j'avais acheté chez Linnamorata. Le tissu des pantoufles est de la même boutique. Les boutons recouverts de velours et de tweed ont été chinés à Emmaüs.

Aujourd'hui c'est les vacances et il fait moche. Pour occuper les enfants, la formule magique c'est : "Allez, on fait un gâteau !". Et ça tombe bien parce qu'on a des figues pas terribles au naturel et en fin de vie, c'est le moment de tenter de nouvelles expériences culinaires. Alors on repompe très largement la recette du site les Gourmandises d'Elise en l'adaptant à ce qu'on a ; par exemple la purée de pistache qui coûte un oeil et qui n'avait pas donné le goût escompté à mes yaourts ou encore le bon miel de romarin qu'on m'a ramené de Cucugnan (mais si ça existe, ignare, t'as jamais lu Alphonse Daudet ?). Et ça donne ça :

INGREDIENTS : 

- 2 pots de farine

- 1 pot de poudre d’amande

- 1,5 pot de sucre en poudre

- 1 pot de yaourt

- ½ pot de beurre fondu (50 gr environ)

- 3 œufs

- 1 sachet de levure chimique

- 2 cuillères à café de purée de pistache

- 500 g de figues

- 3 bonnes cuillères à café de miel de romarin

- un peu de beurre pour le moule

PREPARATION :

Beurrer un moule à manqué de 24 cm de diamètre, faire fondre le miel 30 secondes au micro-onde puis le verser au fond du moule. Couper les figues en rondelles et les placer au fond du moule.

Préchauffer le four à 180°C. Mélanger la farine, la poudre d'amande, la levure et le sucre. Ajouter le yaourt, le beurre, les oeufs et la purée de pistache. Bien mélanger pour obtenir une pâte lisse. Mettre la pâte dans le moule, par-dessus les figues et enfourner pour environ 45 minutes.  Vérifier la cuisson en plongeant une lame de couteau au centre.

Bilan des opérations : j'ai apprécié le subtil goût de pistache de la pâte et le miel a bien parfumé les figues qui étaient un peu fades, donc pour moi c'est un gâteau réussi, que je recommande de manger au goûter, accompagné d'une infusion de sauge. Les loulous, eux, ont préféré l'opération "léchage des cuillères et du saladier" à la dégustation du gâteau, mais ils ne sont pas fans des figues au départ.

Voilà une application de la méthode "pochoirs pas chers" réalisée à l'occasion d'un anniversaire pirate auquel était invité Grand Garçon. Ledit pochoir m'a servi à décorer un T-shirt pour déguiser ma progéniture. Je laisse à disposition des flemmards qui ne veulent pas se donner la peine de créer leur propre pochoir le dessin du mien (je ne vous jette pas la pierre, étant moi-même flemmarde à mes heures). Il ne vous reste plus qu'à suivre la méthode déjà expliquée sur le blog.